Grands adolescents ou jeunes adultes sont traversés par une recherche identitaire. A une époque où les causes à défendre sont omniprésentes (environnement, réchauffement climatique, réduction des déchets, lutte contre les pandémies, défense des droits des minorités,...) la construction passe pour bon nombre d’entre eux par l’engagement bénévole. C’est un moyen d’affirmation de soi, de ses valeurs, de ses croyances mais également de participer à une communauté, de vivre des moments de partage avec des personnes partageant les mêmes valeurs.
Les écoles supérieures (commerce, communication, ingénieur, universités,...) sont de plus en plus nombreuses à proposer voire exiger de leurs étudiants une expérience bénévole de quelques centaines d’heures durant leur cursus. Même si la notion de bénévolat “imposé” peut questionner, ces dispositifs offrent aux étudiants la possibilité de vivre de nouvelles expériences enrichissantes et solidaires qu’ils pourront ensuite valoriser lors de leur recherche d’emploi. Elles contribuent aussi à faire le pont entre le milieu étudiant, scolaire, parfois privilégié et le monde de l’action sociale. A noter que de plus en plus de cursus adoptent un parcours “économie sociale et solidaire” qui alimente l’envie d’une société résiliante et plus vertueuse.
Quelle est la différence entre un candidat à un stage/ alternance et un candidat à un stage/ alternance ? Sur le CV, peu de choses hormis les quelques expériences professionnelles, type jobs d’été, les précédents stages et la catégorie loisirs, bénévolat.
Cette dernière peut faire la différence car dans la mention “bénévole 2 jours par mois à l’aide alimentaire depuis 2 ans”, le recruteur verra de la loyauté, de la débrouillardise, de la fidélité. Dans la mention “community manager bénévole pour l’association xx”, le recruteur verra la capacité à transformer ses savoirs en compétences. Nul doute qu’à l’entretien, les échanges que vous pourrez avoir sur vos expériences bénévoles pourront jouer en votre faveur.